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Booking.com prélèverait une taxe de séjour dans des communes de l'Essonne qui ne l'ont pas votée
information fournie par Boursorama avec Newsgene 25/07/2019 à 17:40

Booking.com prélèverait une taxe de séjour dans des communes de l'Essonne qui ne l'ont pas votée

Booking.com prélèverait une taxe de séjour dans des communes de l'Essonne qui ne l'ont pas votée

Le site Booking.com facture des taxes de séjour pour des logements situés dans des communes de l'Essonne qui n'ont pourtant jamais voté cette taxe. Une dizaine de villes, qui ne perçoivent aucun centime de la part du site de location, sont concernées. De son côté, Booking.com indique respecter la loi.

Le site Booking.com percevrait des taxes de séjour pour des logements proposés à la location dans des communes de l'Essonne qui n'ont jamais voté cette taxe, rapporte Le Parisien . Créée par la loi du 13 avril 1910, la taxe de séjour permet de financer les dépenses des villes qui souhaitent favoriser l'accueil des touristes. Mais les collectivités sont libres de l'adopter ou non.

Une dizaine de villes concernées

Le quotidien évoque le cas notamment de la commune de Janvry. Un hébergement est facturé par le site Booking.com 225 euros la nuit pour deux, dont 2 euros de taxe de séjour par personne. Or, cette taxe n'a jamais été votée ni par la commune, ni par la communauté de communes du pays de Limours.

À Saint-Yon, il est possible de séjourner au Moulin d'abri dans un appartement pour 70 euros la nuit en payant 1,25% de taxe de séjour. Mais là encore, la commune n'a jamais adopté la taxe. Une dizaine de villes du département sont concernées, précise le quotidien.

Les communes ne perçoivent pas un centime

« C'est un vrai préjudice qui peut s'apparenter à du détournement d'argent public. Il prélève un impôt de manière illégale » , dénonce Christian Schoettl, le maire (Les Centristes) de Janvry. D'autant que la commune ne perçoit rien sur cette somme. « Nous n'avons jamais touché un centime » , précise Bernard Sprotti, le maire (DVD) de Breuillet.

Le site de location affirme « appliquer scrupuleusement la réglementation française » mais admet que « Le manque de clarté des informations extractables de la plateforme a pu générer des erreurs, ou des imprécisions » . Le « montant injustement facturé » devrait donc être remboursé aux clients, explique le service communication de la société.

1 commentaire

  • 25 juillet 20:45

    Comme de Rugy, tant qu'on n'est pas pris, c'est bon, et ensuite on prétend qu'on n'a enfreint aucune règle.


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